Un Collectif des ressortissants des régions septentrionales brisent le pseudo-pacte avec le Renouveau
19 mars 2025PARTISANS DU CHANGEMENT DU GRAND NORD
Dans la perspective de l’élection présidentielle d’octobre 2025, un groupuscule engagé des fils et filles ressortissants des trois régions septentrionales dénommé : « Partisans du Changement du Grand Nord-Cameroun », a publié le 13 mars dernier un appel patriotique à un sursaut républicain national en vue de l'élection présidentielle de 2025 au Cameroun.
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Faisant le bilan de 43 ans de la gestion du pays en général et particulièrement des régions septentrionales, par le système au pouvoir, il est arrivé à la conclusion que le système au pouvoir a brillé par une mauvaise gouvernance et ses corollaires depuis l’avènement à la magistrature suprême de son leader en 1982. Par conséquence, appelle « solennellement tous les partisans du changement à travers le territoire national, épris de justice, de paix et de progrès, à se joindre à nous pour un sursaut républicain national, visant à fédérer toutes les énergies susceptibles de permettre au Cameroun de tourner (enfin !) la page de 43 ans du Renouveau » et de construire un autre Cameroun : prometteur, protecteur et juste pour l'ensemble de ses filles et fils ».
Il dénonce aussi une gouvernance répressive et restrictive des libertés fondamentales ; un glissement ostentatoire d’une construction dévoyée de la démocratie vers une monarchisation du pouvoir de l’Etat. Non sans relever que ce système au pouvoir, pour ses fins propres a dressé le lit d’une tribalisation de l’espace public et d’une propagation éhontée du discours de la haine. Le tout auréolé par les violations ostentatoires de la Constitution. Dans un tel environnement, il demande à tous les partisans du changement un sursaut patriotique pour œuvrer à un changement pacifique à la tête de l’Etat en vue de l'instauration d'un Cameroun nouveau où va prospérer l’éthique et modernité, mais surtout une gestion démocratique de la chose publique en donnant l'égalité des chances à tous les Camerounais afin de leur permettre de vivre dans : « l'Unité, la Paix, la Concorde et la Justice ».
Pour y parvenir, il fait remarquer que la prochaine élection Présidentielle d’octobre 2025, est capitale, et doit être considérée comme l’ultime opportunité de mettre fin à un système, qui a pendant tout ce règne brillé par la corruption généralisée et le népotisme qui gangrènent les services publics et le corps social, la prise en otage des institutions républicaines qui sont mises au service de quelques individus. A cela s’ajoute une insécurité généralisée et une crise sécuritaire qui perdure depuis dix ans, qui a quasiment balkanisé certaines régions du pays entrainée des déplacés et continuer à faire des centaines de morts de ses fils et filles.
Mathieu Nathanaël NJOG
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LE MEMO DES PARTISANS DU CHANGEMENT DU GRAND NORD
Appel des partisans du changement du Grand nord à un sursaut républicain national en vue de l'élection présidentielle de 2025 au Cameroun
Nous, Partisans du Changement du Grand Nord-Cameroun, profondément attachés aux valeurs de la République, de la démocratie et de l'unité nationale, constatons avec une vive préoccupation les défis auxquels notre pays est confronté à l'approche de l'élection présidentielle de 2025.
Considérant l'importance évidente de cette élection pour l'avenir du Cameroun ;
Considérant que le Grand Nord n'est pas la préoccupation de la majorité présidentielle ;
Considérant le poids stratégique de l'électorat du Grand Nord, sur lequel comptent le Parti-Etat et ses alliés pour leur pérennisation au pouvoir ;
Considérant l'état de délabrerait avancé dans lequel e
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st plongé la quasi-totalité des dix régions du Cameroun, en particulier les régions de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Adamaoua minées par la pauvreté endémique, la famine, les maladies, la sous-scolarisation, la rareté de l'eau potable et de l'électricité, la dégradation presque totale des infrastructures routières, le dérèglement et le réchauffement climatiques qui menacent l'existence même des populations qui ont vu avec désarroi l'abandon du programme SAHEL VERT conçu et exécuté avec succès au début des années 80 pour lutter contre la sécheresse et la désertification ;
Considérant l'insécurité devenue structurelle sur l'ensemble du territoire national et plus particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où sévissent des groupes armés ainsi que dans la région de l'Extrême-Nord qui connaît des incursions récurrentes de Boko Haram, causant au quotidien la mort et la désolation dans les départements du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga, sans oublier les kidnappings récurrents dans le Nord et dans l'Adamaoua avec des demandes exorbitantes de rançons aux familles qui désertent les zones rurales pour se réfugier dans les villes, lesquelles ne sont pas préparées à l'afflux massif de ces arrivants ;
Considérant le manque de volonté réelle du Gouvernement pour l'industrialisation de notre pays qui a vu la disparition ou la liquidation, au cours de ces dernières décennies, de la quasi-totalité des grandes entreprises créées dans les années 70 et 80 ;
Considérant qu'aucune industrie ou agro-industrie n'a été créée depuis quarante-trois (43) ans dans les trois régions de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Adamaoua qui ont vu l'abandon délibéré de tous les projets de développement agro-pastoraux, piscicoles et agro-industriels initiés, avant l'avènement du Renouveau, autour des barrages de Mokolo, de Maga, de Chidifi (Extrême-Nord), de Lagdo (Nord) et de Mbakaou (Adamaoua) ;
Considérant la disparition totale des entreprises qui constituaient le socle du tissu économique du Grand Nord telles que la Tanicam, la Sodeble, le Centre Zootechnique et Vétérinaire de Wakwa (l'un des plus performants d'Afrique), la Cicam, le Projet Semencier, la Conserverie de Viande Bovine de Salak (devenue une base militaire) et le délaissement du LANAVET et de la SEMRY, jadis fleuron agro-industriel du riz dans le Mayo Danay,..
Considérant l'absence d'une politique nationale cohérente en matière de tourisme et la disparition, dans les régions du Grand Nord, du tourisme dont l'apport économique était indéniable avec des sites mondialement connus à l'exemple du Parc National de Waza, du Parc de la Bénoué, du Parc de Bouba Ndjidda, des paysages lunaires de Rumshiki, du Pic de Mindif, du Lac Tison, lesquels rapportaient d'énormes devises au Cameroun et faisaient vivre des milliers d'artisans et opérateurs économiques et des salariés ;
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Considérant la corruption généralisée et le népotisme qui gangrènent les services publics et le corps social ;
Considérant l'instrumentalisation de la diversité ethnique du Cameroun à des fins politiciennes avec tous les dangers que cela implique pour la paix et la stabilité de notre pays ;
Considérant la prise en otage des institutions républicaines qui sont mises au service de quelques individus ;
Considérant la restriction drastique des libertés individuelles et collectives ;
Considérant la monarchisation du pouvoir de l'Etat et l'usage éhonté, généralisé et inconsidéré du tribalisme dans la gestion des affaires publiques ;
Considérant les multiples violations de la Constitution ;
Nous, Partisans du Changement du Grand Nord-Cameroun, partisans inconditionnels et résolus du changement politique à la tête de l'Etat du Cameroun en vue de l'instauration d'un autre Cameroun, éthique et moderne, basé sur la démocratie, l'égalité des chances pour tous les Camerounais dans l'Unité, la Paix, la Concorde et la Justice ;
Conscients et convaincus que cette élection Présidentielle de 2025, capitale, est l'ultime occasion donnée aux Camerounais pour étancher leur soif de changement ;
Appelons solennellement tous les partisans du changement à travers le territoire national, épris de justice, de paix et de progrès, à se joindre à nous pour un sursaut républicain national, visant à fédérer toutes les énergies susceptibles de permettre au Cameroun de tourner (enfin !) la page de 43 ans du Renouveau » et de construire un autre Cameroun : prometteur, protecteur et juste pour l'ensemble de ses filles et fils.
Initié, complété et parachevé à Maroua, Garoua et Ngaoundéré, le 13 Mars 2025
Les premiers signataires
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