AFFAIRE FONCIERE

Celle qui a défrayé la chronique avec l’affaire du vol de son bébé inonde les réseaux sociaux depuis quelques jours avec un appel à l'aide après que des intrus aient copieusement frappé sur ma mère qui s’opposait à l'accaparement d’une parcelle de terrain de la famille Tchatchou. Une opération commanditée par un capitaine des forces de défense camerounaise.

Sur ses plates-formes numériques, Vanessa Tchatchou remonte au créneau. Cette fois pour parler du deuxième grand vol de ses amours propres. Après le vol de son nouveau-né, il y a quelques années, et dont elle dit avoir l’espoir et la conviction de la retrouver, une douleur qui est loin de se cicatriser, voilà qu'on vient chasser sa veuve de mère sur le terrain familial qu’avait acquis son défunt grand-père dans la Mefou et Afamba comme en témoigne le titre de propriété, TF N° 2254. On a envie de se demander quelle est la souffrance que ses bourreaux ont besoin de leur faire subir pour leur meurtrir à jamais ? De son récit, on y apprend que le Capitaine Mewassi Jacques en service à la Garde présidentielle s’est prévalu frauduleusement le droit de propriété du terrain qui fait partie du patrimoine de mon grand-père, le nommé Tchatchou Joseph (à l'époque, le tout premier actionnaire à la Camair).

Sur les réseaux sociaux, nous pouvons lire son cri de détresse. : « Peut-on vivre autant d'injustice dans son propre pays, ô Seigneur ? » Et d’ajouter : « Toute la famille Tchatchou ne sait plus à quel Saint se vouer... ». En effet, elle rappelle que le 12 décembre 2021 ledit Capitaine a organisé une agression physique sur ma mère qui avait initié la construction d’un magasin sur le terrain cité plus haut. Des personnes en civil dont on ne sait si c’était des gros bras recrutés pour la circonstance ou des militaires en civile, vont copieusement frapper sur ma mère et sur un de ses petit-frères avant que le Capitaine Mewassi ne dirige personnellement la destruction dudit magasin en construction et des toilettes externes de leur domicile familiale.

Depuis le début de cette affaire de litige foncière, elle a engagé une procédure judiciaire qui est d’ores et déjà pendante devant les juridictions compétentes. Mais cela ne l’a pas empêché de poursuivre dans ses exactions d’appropriation forcée d’une partie de la parcelle de la terre que notre grand-père nous a léguée. Avec les incidents de décembre dernier, elle a saisi le Chef de Division du SEMIL. Une confrontation avait eu lieu été initiée, mais depuis elle est restée sans suite jusqu’au moment où elle décide d’utiliser les réseaux sociaux pour crier leur désarroi. Face à ce silence, elle a saisi cette fois le tribunal militaire où elle a été reçue par le Commissaire du gouvernement à qui j'ai remis la plainte à main propre. Malgré la promesse de la contacter pour les diligences y afférentes, lui aussi brille par son mutisme.

Tous ses efforts de relancer toutes ses procédures n’ont produit aucun effet positif. Pourtant, ses tantes et ses oncles sont à régulièrement molestés et tabassés quand ils tentent de s'opposer à l’occupation abusive dudit terrain. Pendant ce temps, le Capitaine Mewassi poursuit allégrement ses travaux de terrassement en empiétant considérablement le terrain familial. Mais Vanessa Tchatchou qui a déchanté de faire des études en médecine qu’elle avait tant rêvé pendant son secondaire dit avoir viré aux études du droit depuis le vol de son nouveau-né afin de défendre les causes justes portant sur la violation des droits humains. Elle dit profiter des plateformes qu’offre la révolution du numérique pour interpeller une fois de plus le gouvernement camerounais, en particulier  le Ministre des Domaines, des Affaires foncières, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et enfin le Chef de l’État de prêter une attention à cette énième cas de persécution de sa famille. « Nous avons assez supporté comme ça, c'en est trop ».

André Som

Retour à l'accueil