DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

La toute première équipe du Comité local de développement du village Goungel Pastoral voit le jour. Elle se donne pour priorité le rassemblement des filles et fils de cette partie du pays.

Présidée par le Sous-préfet de l'Arrondissement de Belel, Abbo Abdoulabagui, la rencontre tenue le 21 août 2022 s’est achevée par l'installation du tout premier bureau du Comité de développement du village Goungel Pastoral et la remise des actes naissance aux enfants  de cette localité située dans le département de la Vina, région de l'Adamaoua a une centaine de kilomètres de Ngaoundéré après Wassandé sur la route qui mène à Idool. La nouvelle instance dirigée est conduit par un duo de jeunes loups aux dents longues, Oussmanou Baba et Sali Abba. Tous deux la trentaine révolue, ces fils du village ont désormais la lourde charge d'impulser le développement de cette localité enclavée dont les besoins en eau potable, électricité, éducation et santé, infrastructures de base se posent avec acuité.

Forte d’une vingtaine de membres, notamment un groupe de sages, la nouvelle équipe est consciente des enjeux et table déjà sur les actions  ambitieuses à mettre en place pour sortir cette petite localité de l’enclavement dans lequel il est plongé. Pour  le Président du Comité de développement du village Goungel Pastoral, Oussmanou Baba, il est question d’administrer aux grandx maux des grands remèdes. «Nous allons soutenir financièrement le secteur de santé avec le District de santé du village, la sécurité avec  comité de vigilance et une aide aux forces de sécurité présentent dans le village, le secteur de l'éducation avec un appui aux maîtres d'écoles, pour ne citer que ces quelques axes », énuméra-t-il.

La cérémonie solennelle d'installation du Bureau du Comité de développement qui a eu lieu à l'Ecole publique du village a été couplé à la remise des actes de naissance aux populations, une opération salvatrice rendue possible grâce au partenariat entre l'association régional APDDA, l'Agence régionale de BUNEC Antenne de l’Adamaoua et la Mairie de BELEL. C’est l’aboutissement de la première campagne de recensement et d’enregistrement des personnes vivantes sans actes ou avec de faux documents d’Etat-civil dans cette localité qui vient de rendre sa copie. Ainsi 19 élèves viennent officiellement de rentrer en possession de leurs actes de naissance à la veille de la rentrée scolaire.

C’était en présence d’une centaine de participants venus des quatre coins de la région, à l'instar du Maire de la Commune de Nyambaka. Une participation massive qui est à mettre à l’actif des organisateurs ont mis la barre très haute. L’argent étant de tout temps le nerf de la guerre, le villageois ont cotisé séance tenante une somme de plus de 100 000 FCFA pour soutenir les projets de développement notamment les secteurs de la santé, la sécurité, l'éducation entre autres. Pour une première, c'était une réussite. Le 2e adjoint au Maire de Belel représentant le Maire empêché, Mohamadou Moumini a souligné l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un citoyen et les différents services auxquels ce précieux sésame donne droit.

Le Président du Bureau exécutif régional de l'Association APDDA, Tout en remerciant le Sous-préfet de l’Arrondissement de Belel et le Chef d'antenne régionale de la Commission Nationale des Droits de l'Homme pour l'Adamaoua présents à cette cérémonie a salué leur accompagnement, il a présenté l’historique et le bilan fort élogieux de l'association APDDA, avec plus de 15 000 actes de naissance reconstitués au moyen de jugement supplétif, pour le bénéfice des citoyens dans la région de l'Adamaoua.

Ibrahim Sadjo

 

 

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