Tentative de jeter en pâture le Roi du Canton Bell
28 juin 2022MANIPULATION
Le promoteur du projet de construction de l’Hôtel Marriott International est dans une offensive communicationnelle qui vise à livrer aux gémonies les autorités coutumières du Canton Bell
/image%2F6688793%2F20220628%2Fob_32f326_whatsapp-image-2022-06-14-at-16-44-48.jpeg)
Lors de sa première sortie médiatique sur le sol camerounais, le promoteur du projet de construction de l’Hôtel Mariott International, Olivier chi Nouako est passé à la chaine télévision Vision 4 dans une face à face avec l’activiste politique Elimbi Lobé. Au cours de cette émission, il a déclaré que le Chef du Village Youpwe, S. M. Samuel Bébé qu’il a affublé du statut de 1er Notable du Canton Bell et l’a accusé d’avoir joué un rôle déterminant dans l’affaire Dikolo. Ce que S. M. Samuel Bébé va réfuter et rappeler les circonstances dans lesquelles il a été en contact avec le concerné. «En 2014, le Préfet du Wouri de l’époque, Nasiri Paul Bea m’avait passé un coup de fil pour savoir si je pouvais savoir la disponibilité du Chef supérieur du Canton Bell. Parce qu’il y avait une délégation qui était venu de Yaoundé pour le rencontrer. C’est ainsi que je vais le conduire auprès de S. M. Jean Yves Eboumbou Duala Manga Bell sur la demande du Préfet du Wouri de l’époque. C’était la première et la dernière fois que j’ai été en contact de celui qu’on a présenté comme un grand investisseur ».
Certains communicants à la solde de Chi Nouako ne s’empêchent pas de verser dans l’amalgame en évoquant les documents compromettant qu’ils détiennent. Mettant ainsi à l’index certaines élites et autorités traditionnelles qu’ils livrent à la dérision. A l’instar du Chef Supérieur du Canton Bell, S.M. Eboumboum Douala Manga Bell qu’on dit être signataire d’un avenant dans lequel, il exige que soit versé aux habitants de Dikolo-Bali, en plus des indemnisations de l’Etat, douze (12) mois de location avec possibilité de passer à 24 mois, et attribué une parcelle de 05ha pour le recasement des famille installées sur le site. Un document authentique récent, mais qui se justifie. A la suite des démarchés engagées de la Présidence de la République de la région du Littoral en passant par les députés, les ministres, et du Ngondo le Chef Supérieur du Canton Bell s’est rendu compte que cette expropriation était quasi-irréversible puisqu’il existe un contrat de bail emphytéotique entre l’Etat du Cameroun et le pseudo Fonds d’Investissement Canadien pour la construction d’un Hôtel Marriott International qui sera restitué à l’Etat après une exploitation de 50 ans.
C’est pourquoi, S. M. Eboumbou Duala Manga Belle a exigé au pire des cas que soient respectés les textes législatifs et les traités ratifiés relatifs aux minorités et aux populations autochtones. Pour au final, brandir les dispositions de la Déclaration sur les Droits des peuples autochtones qui stipulent en ses articles 9 et 10 que : « Les peuples autochtones en peuvent être enlevés de force sur leurs terres ou territoire. Aucune réinstallation ne peut avoir lieu sans le consentement préalable. Donné librement et en consentement de cause des peuples autochtones concernés et un accord sur une indemnisation juste et équitable, et lorsque cela est possible la faculté de retour ». Et le Gouverneur de rappeler que : « Nous sommes ici non pas pour déclencher une guerre, mais pour trouver la paix, car le Président de la République SE Paul Biya n'a cessé d'octroyer aux citoyens frappés d'un décret d'utilité publique pour la réalisation de nombreux projets de développement de nos villes des mesures compensatoires de rétrocessions foncière et domaniale ». Faisant ainsi dire à S. M. Jean Yves Eboumbou Duala Manga Belle que plusieurs engagements pris en haut lieu par les membres du gouvernement n’ont pas été respectés.
M. N. N