PORT AUTONOME DE DOUALA

Dans sa politique de riposte contre le coronavirus, le Directeur général, Cyrus Ngo’o a invité le personnel du Port autonome de Douala à répondre favorablement à une vaste de campagne de vaccination à caractère volontaire. Elle s’est déroulée au Centre Médico-social du 20 au 24 septembre 2021.

Le Centre Médico-Social (CMS) du Port Autonome de Douala (PAD) a connu une attraction particulière tout au long de la semaine du 20 au 24 septembre 2021. Très souvent peu couru, si oui simplement lorsque le personnel a été victime d’un accident de travail ou pour obtenir un document médical dans l’optique des obligations administratives, le Centre Médico-Social du PAD a été sollicité pendant ces cinq jours plus que de coutume. Et pour cause, dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la pandémie du Covid-19, le Directeur général, Cyrus Ngo’o a fait organiser une vaste campagne de vaccination à caractère volontaire à l’intention du personnel. Cette campagne menée en partenariat de la Délégation Régionale de la Santé Publique du Littoral qui a déployé le personnel du District de santé de Déido pour appuyer le personnel de Centre Médico-social a permis d’administrer aux volontaires à leur choix les doses des vaccins Sinopharm (fabrication chinoise) qui se prend en deux doses en l’espace de 21 jours ou Jonhson and Jonhson (fabrication américaine) qui se prend en une seule dose. Ceux désireux de se faire administrer le vaccin AstraZeneca ont été informés de la rupture de stock qui ne pourrait être disponible qu’en début du mois d’octobre prochain.

Les cinq jours qu’aura duré cette première campagne de vaccination au sein du Port Autonome de Douala se sont avérés très peu suffisants pour permettre au grand nombre des employés désireux de se faire vacciner de recevoir une dose de vaccin. Car, ils devraient faire face à deux obstacles, celui de la distance et celui du chevauchement avec les obligations professionnelles de présence au poste de travail. La campagne se déroulant uniquement pendant les heures ouvrables. Toutefois, il a été observé un engouement certain du personnel à se faire vacciner, mettant à profit les heures de pause et de sortie anticipée une heure avant la fin de journée pour se rendre au Centre Médico-Social. Où un dispositif a été bien installé avec plusieurs postes à parcourir avant d’atteindre celui de l’inoculation du vaccin. Il s’agissait au poste 1 de se faire enregistrer avec son numéro matricule, au poste 2 de remplir une fiche d’identification et d’informations sur laquelle, il fallait faire part de ses antécédents de santé. «Parce que la vaccination est proscrite à tous ceux qui ont contracté la Covid-19 dans les six derniers mois, aux femmes enceintes, et aux personnes ayant certains antécédents de santé », précise Marie Dango épse Ngalle, Chef service des maladies endémiques au CMS.

Au poste 3, le volontaire qui a été jugé apte et après avoir signé la mention lue et approuvée de la fiche d’identification et d’informations se fait administrer le vaccin de son choix au niveau de l’épaule. Après, le vacciné est conduit au poste 4 où il est mis en observation pendant quinze à trente minutes avant d’être libéré. «Nous n’avons pas enregistré de vaccinés ayant présenté des effets secondaires après la vaccination. Ce qui a été un élément encourageant et motivant pour plusieurs portuaires qui sont venus recevoir leur vaccin», affirme Mme Marie Dango Ngalle. Pour les responsables du Centre Médico-Social Il n’en demeure pas vrai qu’au regard de l’engouement et du temps très cours de cette campagne de vaccination, la Direction générale devra prendre les dispositions pour organiser plusieurs autres campagnes de vaccination qui entre dans la détermination du Top management de protéger la communauté portuaire contre cette pandémie. Surtout que de mars 2020 à avril 2021, dans sa mise en œuvre des mesures gouvernementales d’observation des gestes barrières et de dépistage, le PAD a enregistré 79 cas déclarés positifs qui ont bénéficié des soins adéquates et une prise en charge complète à l’aide de la couverture médicale souscrite pour le personnel. Ce qui a permis à 75 cas de recouvrer la santé et malheureusement a 04 portuaires de décédés. «Depuis le mois de mai aucun cas de contamination n’a été enregistré », confie-t-on au Centre Médico-Social. Preuve que la situation reste sous contrôle et que toutes les dispositions restent maintenues pour ne pas baisser la garde pour la protection du personnel et des usagers.

Mathieu Nathanaël NJOG

Article publié dans le journal L'essentiel du Cameroun

 

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