J.O. 2020

Ne pas conduire la délégation du Cameroun à Tokyo comme l'ont fait de coutume avec ses prédécesseurs n'est pas une preuve valable d'une prétendue interdiction de sortie du pays. Par qui et pourquoi?


Il ne fait pas de doute que c'est une information commandité et relayée par ses adversaires qui sont laudateurs  de l'exécutif intérimaire actuel de la FECAFOOT. contre des émargements de pacotille. A la vérité, pour des raisons de la pandémie du Covid-19 plusieurs pays ont réduit leur délégation officielle à des personnes de premier plan que son les membres de l'encadrement technique national, les présidents des fédérations qualifiées et l'exécutif du Comité national olympique.
Ce n'est peut-être pas la raison officielle pour justifier le non déplacement du Ministre des Sports et de l'éducation Physique, Narcisse Moselle Kombi. De ses pénates, son absence à Tokyo se justifie par l'urgence de veille à l'achèvement des travaux de construction du stade Paul But à d'Olembé qu'une mission de la CAF viendra pour une dernière visite de validation en début du mois d'août. Surtout que la validation du stade Paul Biya d'Olembé est la pomme.de discorde qui divise la CAF et le Comote local de la CAN 2021 que le Cameroun abrite en janvier-février 2022.
Car la non validation de ce stade conduira qu'elle ne pourra ni arbitre un Groupe, ni les matches d'ouverture et de fermeture que va présider personnellement le Chef de l'Etat en présence d'une panoplie d'invités de prestige. .C'est ce qui justifie la visite du chantier du stade Paul Biya d'Olembe toutes les deux ou trois semaines par le Minsep pour vérifier l'évolution du chantier mais aussi booster l'avancement des travaux.
On se souvient que dans le cadre des matchs éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2022, le stade Paul Biya n'a pas été retenu. Le forcing que le Minsep a voulu faire en annonçant que le stade Paul Biya d'Olembé va arbitre le match Cameroun contre le Malawi le 2 septembre prochain à toute simplement été provisoirement rejeté pas la CAF.
La validation du stade Paul Biya d'Olembé dont les travaux ont démarré en 2008 et qui ne sont pas toujours achevés est une priorité des priorités du gouvernement. Dans le cas contraire, il ne fait pas de doute que le Cameroun pourra vivre un tsunami judiciaire sans précédent contre tous ceux qui ont eété impliqués de prés ou de loin. C'est un secret de polichinelle que de dire que lez chantier de construction de ce stade qui est piloté depuis la présidence via le Minepat et le Minfi a été une gouffre financier sans précédent avec en pus un avenant qui a suscité une levée de bouclier au sein de l'opinion publique.

Mathieu Nathanaël NJOG

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